Bagdad (A.P.Hawzah) - Lors de son sermon à Bagdad, l'éminent érudit du séminaire de Najaf a déclaré que le cessez-le-feu prouve que l'ère de l'impunité sioniste est terminée. Il a souligné que l'accord, qui prévoit un retrait partiel israélien et un échange de prisonniers, ne signifiait pas la fin de la résistance, avertissant qu'on ne pouvait pas faire confiance à Netanyahou pour en respecter les termes.

L'ayatollah Mousavi a déclaré : « La résistance a imposé ses propres conditions. La victoire ne se mesure pas au nombre de martyrs, mais à la réalisation d'objectifs stratégiques et à la mise en échec des plans de l'ennemi. »

Il a fermement condamné la tentative de Trump de s'attribuer le mérite d'avoir arrêté la guerre et a déclaré : « Quiconque a armé et soutenu la machine à tuer israélienne ne peut se qualifier d'homme de paix. » Le religieux a qualifié les États-Unis de « mère du mal » dans la région et a accusé Washington d'avoir donné le feu vert à Tel-Aviv pour commettre des crimes de guerre.

L'ayatollah Moussavi a également critiqué le silence et la complicité de certains États arabes et de la Turquie, affirmant que la crainte pour la survie de leurs propres régimes les empêchait de défendre la population opprimée de Gaza. Il a noté que certains pays du Golfe Persique ont désormais commencé à prendre leurs distances avec Washington et à engager un dialogue avec la Russie, la Chine et l’Iran – un changement qui, selon lui, reflète le déclin de l’influence américaine dans la région.

Mettant en garde contre la poursuite du prétendu « Nouveau Moyen-Orient » visant à diviser les nations arabes et à étendre la domination israélienne, il a souligné que l’unité régionale et l’indépendance vis-à-vis du contrôle américain sont les seules voies vers une paix et une stabilité réelles.

En conclusion, l'ayatollah Moussavi a exhorté les nations musulmanes et arabes à consolider leur force et leur coopération, déclarant : « Si le monde islamique était uni, ni Trump ni personne d'autre ne pourrait imposer sa volonté, et pas un seul enfant de Gaza n'aurait été martyrisé.»

Il a également appelé les Irakiens à rester vigilants à l’approche des prochaines élections, les décrivant comme un moment décisif pour la stabilité et l’avenir du pays.